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1L’existence se trouve marquĂ©e par des moments de transition plus ou moins institutionnalisĂ©s, plus ou moins probables et anticipĂ©s, qui scandent les parcours de vie individuels mariage, sĂ©paration, accident de santĂ©, dĂ©cĂšs d’un proche, etc. Ces Ă©vĂ©nements biographiques sont potentiellement perturbateurs pour l’identitĂ© d’une part, ils amĂšnent Ă  s’interroger sur soi Giddens 1991 ; d’autre part, ils transforment le contexte relationnel et le rapport Ă  autrui alors que les autres jouent un rĂŽle essentiel dans la construction identitaire Dubar 1991. 2Le dĂ©cĂšs du conjoint est l’un de ces moments de transition, particuliĂšrement dĂ©licat Ă  gĂ©rer comme en tĂ©moigne la surmortalitĂ© des veuves et, surtout, des veufs, dans les annĂ©es qui suivent le dĂ©cĂšs Thierry 1999. Autrefois encadrĂ©e par des rituels qui canalisaient l’expression des Ă©motions » Halbwachs 1972 et qui dĂ©finissaient une pĂ©riode de deuil Van Gennep 1946, la transition du veuvage apparaĂźt aujourd’hui comme relevant exclusivement de la sphĂšre privĂ©e il n’y a plus de durĂ©e codifiĂ©e du deuil, ni de code vestimentaire particulier pour qui a perdu un proche. En quoi consiste alors l’expĂ©rience contemporaine du veuvage ? C’est cette expĂ©rience que nous nous proposons d’explorer Ă  partir d’entretiens rĂ©alisĂ©s avec des veufs et des veuves ayant perdu leur conjoint aprĂšs ou peu de temps avant la retraite 1 et en optant pour une perspective constructiviste et interactionniste, attentive au processus de construction de l’identitĂ© et au rĂŽle des autres dans ce processus. Comment veuves et veufs ont-ils fait face Ă  la disparition de leur conjoint ? Quels sont les mĂ©canismes du repli sur soi et celui-ci est-il inĂ©luctable ? Enfin le dĂ©cĂšs du conjoint marque-t-il vraiment la fin du lien conjugal ? Surmonter la sĂ©paration 3Le dĂ©cĂšs du conjoint nĂ©cessite un travail de deuil bien Ă©tudiĂ©, Ă  la suite de Freud, par les psychologues, qui en ont dĂ©gagĂ© les diverses manifestations et les diffĂ©rentes Ă©tapes sidĂ©ration, dĂ©ni et rĂ©volte, dĂ©pression avec ses altĂ©rations somatiques, intellectuelles et affectives BacquĂ© 2000 [1992]. MĂȘme si les rĂ©cits que nous avons recueillis sont rĂ©trospectifs et ne permettent pas de reconstituer, dans toute sa complexitĂ©, l’évolution des rĂ©actions qui suivent directement le dĂ©cĂšs, ils donnent Ă  entendre la rĂ©volte contre l’injustice du sort et, parfois, contre le dĂ©funt, accusĂ© par son conjoint de l’avoir abandonnĂ©. Ils tĂ©moignent de ce que le dĂ©cĂšs du partenaire conjugal entraĂźne l’effondrement des allant de soi » de la vie quotidienne Berger & Luckmann 1986, fait vaciller le sentiment de sĂ©curitĂ© ontologique » Giddens 1991 et conduit Ă  une perte de signification de l’existence. Ces rĂ©cits disent aussi la grande solitude ressentie, en particulier Ă  certaines heures de la journĂ©e pendant les repas, dans la soirĂ©e, parfois devant le poste de tĂ©lĂ©vision et en certaines circonstances comme les fĂȘtes, les anniversaires, les repas de famille ce sont lĂ  les moments forts » de la vie conjugale. 4Cependant, davantage que le travail de deuil lui-mĂȘme, c’est la maniĂšre dont on rĂ©organise son existence aprĂšs le dĂ©cĂšs du conjoint qui Ă©tait au cƓur de notre enquĂȘte et, de ce point de vue, trois phĂ©nomĂšnes mĂ©ritent d’ĂȘtre soulignĂ©s la recherche d’un sens Ă  l’évĂ©nement tragique et Ă  sa situation de survivant ; la quĂȘte de nouvelles occupations et de nouveaux investissements ; le soutien des proches. Sens et apaisement 5Face Ă  la mort, les hommes n’ont d’autre choix que de tenter de lui donner un sens. Autrefois prise en charge de maniĂšre collective par la religion et Ă  travers les rites funĂ©raires, la signification de la mort s’est aujourd’hui privatisĂ©e DĂ©chaux 1997. Aussi les survivants s’efforcent-ils de trouver une explication Ă  la mort de l’ĂȘtre proche comme l’a observĂ© A. Gotman en analysant des rĂ©cits de mort » d’un pĂšre ou d’une mĂšre, la mort naturelle reste “insuffisante” et reçoit volontiers un complĂ©ment d’interprĂ©tation social et psychologique » Gotman 1988. De mĂȘme, il apparaĂźt dans certains entretiens que les veuves et veufs cherchent Ă  donner un sens Ă  leur situation de survivant, ce qui est un moyen de circonscrire leur souffrance. 6Certains tentent, tout d’abord, de relativiser leur propre malheur Il ne faut pas prendre l’habitude de se plaindre parce qu’il y a tant de malheureux sur la terre. On n’est pas les seuls dans ce cas-lĂ . Je suis seule, d’accord, mais je suis toute seule, je n’ai que moi Ă  assumer. Et combien de familles, vous ne voyez pas, qui perdent leur mari et qui ont des petits enfants, qui se retrouvent sans travail ! » explique, par exemple, Mme AgnĂšs 2. De mĂȘme, il est des veufs qui pensent que cela doit ĂȘtre plus dur pour une femme et, plus souvent, des veuves qui estiment que leur situation n’est pas aussi dĂ©sespĂ©rĂ©e que celle des veufs. 7Un autre mĂ©canisme de consolation revient Ă  considĂ©rer que le dĂ©cĂšs du conjoint Ă©tait, en fin de compte, prĂ©fĂ©rable Ă  sa survie Mais sur le coup j’étais rĂ©voltĂ©e, hein
 Mais aprĂšs j’me suis dit, ben s’il avait Ă©tĂ© handicapĂ©, il aurait pas supportĂ©. [
] Ben c’qui m’raisonne c’est ça, quand je suis vraiment
 bas, j’me dis “Vaut peut-ĂȘtre mieux qu’ce soit lui qui soit parti, sois pas Ă©goĂŻste.” Parce que lui, il est bien oĂč il est, qui est-ce qui souffre le plus, c’est moi, hein ! » Mme Louise. 8Il est possible aussi de se retourner sur son existence et de manifester un certain contentement, de considĂ©rer que, tout compte fait, on a plutĂŽt rĂ©ussi sa vie conjugale. Ainsi, parmi les choses qui l’ont aidĂ©e, Mme Jeanne indique le souvenir de ma vie que j’ai eue avec Roger, c’était bien, je suis contente d’avoir vĂ©cu comme ça, je suis contente de la vie que j’ai eue ». M. AndrĂ© explique, lui, que la maladie de son Ă©pouse a Ă©tĂ© comme un approfondissement de leur relation et qu’il a l’impression d’avoir vĂ©cu quelque chose de trĂšs riche pendant trente-huit ans, avec des hauts et des bas, des conflits, la passion » et que cette histoire d’amour s’est terminĂ©e “bien” aussi, dans nos relations, dans quelque chose qui va au-delĂ  ». 9D’autres, enfin, vivent leur veuvage comme une Ă©preuve Ă  surmonter, une situation nouvelle qu’il leur faut accepter, par rapport Ă  laquelle ils affirment leur volontĂ© de reprendre le dessus » J’ai su rebondir dans ma tĂȘte. En me disant que j’ai perdu un ĂȘtre cher, mais maintenant je dois continuer Ă  vivre et faire par la mĂȘme occasion des choses que je n’ai pas pu faire pendant mes quarante annĂ©es de mariage » Mme Lucie. Nouvelles occupations, nouveaux investissements 10Avec le conjoint disparaĂźt non seulement un ĂȘtre aimĂ©, mais aussi le partenaire des activitĂ©s quotidiennes et celui qui, par sa prĂ©sence, donnait un sens Ă  certaines de ces activitĂ©s. Aussi le survivant doit-il relever un double dĂ©fi trouver que faire de ses journĂ©es, dĂ©structurĂ©es par la disparition du conjoint ; essayer de donner une nouvelle signification Ă  son existence. 11Pour dĂ©tourner l’esprit des pensĂ©es douloureuses, il faut trouver Ă  s’occuper. Les occupations choisies sont diverses et dĂ©pendent de la position dans la trajectoire de vie au moment du dĂ©cĂšs Lalive d’Epinay 1996. Ainsi, avoir encore une activitĂ© professionnelle ou un enfant Ă  charge pour les veufs et veuves les plus jeunes, ĂȘtre engagĂ© dans des activitĂ©s associatives oĂč il est possible de s’investir davantage, disposer de centres d’intĂ©rĂȘt personnels sont des atouts pour trouver une occupation qui limite les moments oĂč l’on se retourne sur son propre malheur. La tĂ©lĂ©vision et la lecture peuvent aussi ĂȘtre d’un grand secours elles constituent des occupations et des dĂ©rivatifs durant la journĂ©e et aussi la nuit, pendant les heures d’insomnie ; elles procurent pour la tĂ©lĂ©vision le sentiment d’une prĂ©sence ; elles peuvent aussi aider au travail de deuil Lahire 1998 107-118, comme pour Mme Jeanne, qui Ă©voque un livre fait par deux AmĂ©ricaines qui ont beaucoup accompagnĂ© de gens qui vivaient des deuils », qui l’ a aidĂ©e Ă  comprendre ce qui se passait en moi et m’a fait beaucoup de bien ». 12Cependant, trouver Ă  s’occuper ne va pas toujours de soi L’aprĂšs-midi, je regarde la tĂ©lĂ©, qu’est-ce que je peux faire ? Et puis entre deux je vais faire un tour
 J’n’ai pas grand-chose Ă  faire
 Et puis j’donne un coup de main Ă  ma voisine entre deux, hein ? Qu’est-ce que j’peux faire toute seule ? Tout seul, on n’a pas grand-chose Ă  faire, hein ? [
] J’tricote
 Ça passe le temps un p’tit peu
 Et puis tricoter toute une journĂ©e, c’est suant aussi » Mme Marie. Par ailleurs, ce ne sont pas tant les occupations en elles-mĂȘmes qui importent que le fait qu’elles donnent ou non un sens Ă  l’existence. Sur ces deux points, le soutien social peut se rĂ©vĂ©ler prĂ©cieux. Soutien social et remobilisation de soi 13En cas de difficultĂ©s et, en particulier, au cours des moments de transition, le soutien social » des proches se manifeste ; c’est ainsi qu’au moment de la retraite celui qui cesse son activitĂ© professionnelle reçoit le soutien de son conjoint Caradec 1996a. Lors du veuvage, les proches apportent aussi leur aide. Cependant, malgrĂ© de multiples investigations qui se sont efforcĂ©es d’en repĂ©rer les effets bĂ©nĂ©fiques sur le bien-ĂȘtre des personnes endeuillĂ©es Lavoie & VĂ©zina 1990, le soutien social reste difficile Ă  apprĂ©hender tant il apparaĂźt multiforme il peut consister en une aide instrumentale » ou expressive » 3, intervenir Ă  diffĂ©rents moments du deuil juste aprĂšs le dĂ©cĂšs ou un peu plus tard, ĂȘtre assurĂ© par les enfants, mais aussi par des amis ou des voisins. Il importe, nous semble-t-il, de ne pas avoir une conception trop mĂ©caniste de ce soutien, dans laquelle la personne aidĂ©e ne serait que le bĂ©nĂ©ficiaire passif de la sollicitude d’autrui, mais de l’apprĂ©hender plutĂŽt dans une perspective interactionniste Lopata 1996, de concevoir la personne aidĂ©e comme active et se saisissant ou non de l’aide qu’on lui apporte pour rĂ©organiser son existence et lui redonner un sens. De ce point de vue, certains soutiens semblent plus nocifs que bĂ©nĂ©fiques, par exemple lorsque la personne en deuil se sent incomprise par ceux qui cherchent Ă  l’aider ou se retrouve dans une situation de dĂ©pendance mal supportĂ©e. Par ailleurs, il nous semble possible de distinguer deux formes de l’aide Ă  la remobilisation de soi » de la personne veuve l’encouragement et la sollicitation. 14L’encouragement consiste en des tentatives pour casser la spirale de la dĂ©pression et du repli sur soi la personne veuve se voit incitĂ©e Ă  sortir et Ă  s’engager dans de nouvelles activitĂ©s. M. Gilles raconte ainsi que je restais Ă  ma maison sans bouger. Elle [sa fille] a dit “Faut sortir, faut te dĂ©sennuyer, viens dĂźner Ă  la maison !” Alors je m’es remis en route. Maintenant, ça va ». Mme Rolande explique que c’est parce qu’on lui a tendu la perche » qu’elle a aujourd’hui de nombreuses occupations une voisine lui a proposĂ© de participer Ă  une excursion, elle y a retrouvĂ© une amie de jeunesse avec qui elle a renouĂ© connaissance » et qui l’a ensuite entraĂźnĂ©e dans diverses activitĂ©s. 15Dans d’autres cas, l’encouragement se fait sollicitation quelqu’un demande Ă  la personne endeuillĂ©e de l’aider. C’est, par exemple, une fille qui propose Ă  sa mĂšre veuve de garder ses propres enfants ; ou un fils qui demande Ă  son pĂšre s’il peut l’aider pour les travaux de sa maison ; ou encore un ami qui est Ă  la recherche de bĂ©nĂ©voles dans une association. Ce genre de requĂȘte apparaĂźt particuliĂšrement bienvenu car il est susceptible de donner Ă  la personne veuve non seulement une occupation, mais aussi le sentiment qu’elle est encore utile et que son existence a toujours un sens aux yeux d’autrui. On le perçoit bien dans ce tĂ©moignage Moi je trouve que quand on a quelque chose Ă  se raccrocher, heu
 Ă  mĂȘme rendre service Ă  quelqu’un, je sais pas
 Y a, y a des moments heu
 J’ai une voisine qui est illettrĂ©e, qui arrive ici avec tous ses papiers, qui met tout sur la table, hein, et que j’dois calmer parce qu’elle est complĂštement perdue, hein, et puis que je dois faire les papiers, et puis tout rĂ©gler moi-mĂȘme
 Ben j’me sens bien, j’me sens bien parce que j’ai eu quelque chose à
 je m’sens bien » Mme Simone. On le voit aussi a contrario dans le discours de certaines personnes veuves qui ne sont pas parvenues Ă  redonner un sens Ă  leur vie Mme Jeanne ne vit pas dans la dĂ©rĂ©liction, mais elle explique que maintenant, j’ai complĂštement arrĂȘtĂ©, je ne fais plus de cuisine. [
] Je pense que je suis trĂšs dĂ©motivĂ©e, c’est-Ă -dire, tu vois, pendant six ans j’ai eu ma vie complĂštement occupĂ©e car j’y pensais jour et nuit, j’avais une Ă©norme responsabilitĂ©, faire survivre un homme qui dĂ©pendait de plus en plus de moi, et puis subitement
 Tu vois, j’aurais des petits-enfants, je suppose que j’aurais fait quelque chose, je l’aurais fait pour eux, j’aurais Ă©tĂ© motivĂ©e, tu vois j’ai pas ce moteur-là
 Je peux rester des journĂ©es entiĂšres au lit, maintenant, j’ai personne qui dĂ©pend de moi ». Le veuvage peut-il ĂȘtre une libĂ©ration ? 16Dans les reprĂ©sentations du veuvage, l’image du veuvage-affliction se trouve concurrencĂ©e par celle du veuvage-libĂ©ration Ă  la douleur des veuves Ă©plorĂ©es rĂ©pond le plaisir de la vie des veuves joyeuses ». Il y aurait ainsi une maniĂšre positive » de vivre la disparition du conjoint dont attestent divers travaux de recherche C. Lalive d’Epinay observe que le veuvage-libĂ©ration est particuliĂšrement typique parmi les petites classes moyennes » du fait du repli » que l’homme, plus casanier, impose Ă  son Ă©pouse au moment de la retraite Lalive d’Epinay 1985 ; 54 % des veuves de plus de 50 ans interrogĂ©es par H. Lopata ont le sentiment d’avoir changĂ© depuis leur veuvage et la majoritĂ© d’entre elles pensent ĂȘtre devenues plus indĂ©pendantes et compĂ©tentes Lopata 1973 ; dans une autre enquĂȘte, plus du tiers des veuves ĂągĂ©es ressentent une plus grande indĂ©pendance ou un soulagement Thomas et al. 1988. Ce veuvage-libĂ©ration apparaĂźt aussi dans notre corpus. Mais il nous semble indispensable d’en distinguer deux formes. 17On peut, tout d’abord, entendre par libĂ©ration » la fin d’un joug conjugal mal supportĂ©. Ce cas est trĂšs minoritaire et ne concerne que deux personnes. M. Charles explique que sa femme avait un drĂŽle de caractĂšre », qu’elle Ă©tait trĂšs spĂ©ciale », qu’il a certes Ă©tĂ© triste comme tout le monde », mais qu’il est, pour tout dire, un veuf heureux ». Mme Mathilde raconte que le dĂ©cĂšs de son conjoint a Ă©tĂ© une dĂ©livrance » car, confie-t-elle, je me confinais lĂ  jamais bouger, toujours la tĂ©lĂ©, tout ça. Et d’un seul coup, je me suis sentie
 libre quoi, hein ? [
] Et puis donc j’ai voyagĂ©, tout ça. Disons que mon veuvage s’est bien passĂ© » elle n’a pas du tout souffert » car il Ă©tait malade, il Ă©tait grognon, il Ă©tait toujours en train de rĂąler, alors Ă  la fin, euh
 je ne sais pas
 Ă  la fin, vous en avez vraiment assez ». Et elle ajoute Disons que, quand mon mari est dĂ©cĂ©dĂ©, j’ai retrouvĂ© ma vie de jeune fille. » 18ParallĂšlement, sans que le sentiment de libĂ©ration soit si nettement affirmĂ©, il arrive que le survivant reconnaisse qu’il a acquis une plus grande indĂ©pendance. Ce sentiment peut advenir, en particulier, lorsque le survivant a dĂ» s’occuper de son conjoint malade et que, une fois achevĂ© ce travail de soin astreignant, il parvient Ă  trouver de nouveaux investissements et Ă  redonner un sens Ă  son existence. Ce sentiment peut aussi Ă©merger quand le survivant se lance dans des activitĂ©s qu’il n’aurait pas rĂ©alisĂ©es avec son conjoint et qui l’amĂšnent Ă  dĂ©couvrir un pan de sa personnalitĂ© laissĂ© dans l’ombre par la vie conjugale Y a des bĂ©nĂ©fices secondaires Ă  ĂȘtre tout seul. [
] Je me retrouve lĂ  dans la position d’un adolescent qui n’a pas d’attaches et qui vit en cĂ©libataire. Ce que je vis lĂ , j’ai dĂ» le vivre
 aprĂšs le service militaire » M. AndrĂ©. Repli sur soi ou nouvelle sociabilitĂ© ? 19AprĂšs le dĂ©cĂšs d’un proche, le repli sur soi est un symptĂŽme classique de la phase de deuil fatigue intense, apathie gĂ©nĂ©rale, dĂ©sinvestissement des occupations antĂ©rieures ont Ă©tĂ© observĂ©s par les psychologues BacquĂ© 2000 [1992] 60. Cependant, ce repli sur soi renvoie aussi Ă  des mĂ©canismes sociologiques, que nous allons nous efforcer de prĂ©ciser. Par ailleurs, il n’est pas inĂ©luctable les liens avec la famille, en particulier avec les enfants, peuvent se resserrer et il arrive que de nouvelles relations privilĂ©giĂ©es se dĂ©veloppent, plutĂŽt avec une amie pour les veuves, plutĂŽt avec une nouvelle conjointe pour les veufs. Les mĂ©canismes du repli sur soi 20Le repli sur soi prĂ©sente un double aspect une plus forte prĂ©sence dans l’espace domestique et une baisse de la sociabilitĂ©. 21La plus forte prĂ©sence dans l’espace domestique est, tout d’abord, une consĂ©quence de la dĂ©mobilisation » de soi qui se produit au moment du dĂ©cĂšs du conjoint les activitĂ©s rĂ©alisĂ©es en commun, qui prenaient sens dans un cadre conjugal, se trouvent privĂ©es de leur principale raison d’ĂȘtre – le fait d’ĂȘtre Ă  deux. C’est pourquoi certaines sorties disparaissent Quand on me propose d’aller Ă  un concert un soir, ou une sortie quelconque le soir, ça n’me dit rien
 parce qu’avant j’étais accompagnĂ©e de Pierre. On
 on rigolait ensemble
 c’était mieux », explique, par exemple, Mme Sabine. Il faut aussi Ă©voquer la brutale dĂ©motorisation » de certaines femmes qui, au moment du dĂ©cĂšs de leur conjoint, deviennent dĂ©pendantes de personnes extĂ©rieures au mĂ©nage pour leurs dĂ©placements et renoncent Ă  certains d’entre eux par peur de dĂ©ranger et de se mettre en dette. Ajoutons que la baisse de revenu des femmes n’ayant pas exercĂ© d’activitĂ© professionnelle et qui touchent la pension de rĂ©version de leur mari constitue aussi un frein aux sorties. Enfin, le dĂ©cĂšs du conjoint peut survenir en phase de dĂ©prise », alors que la fatigue ressentie du fait de l’ñge amĂšne Ă  Ă©conomiser ses forces Barthe et al. 1988 et qu’apparaissent des problĂšmes de santĂ©. 22Si la baisse de la sociabilitĂ© s’explique, pour une part, par la diminution des sorties, elle renvoie aussi Ă  la disparition de certaines relations sociales antĂ©rieures, en particulier avec la belle-famille et avec des couples d’amis de mĂȘme que la constitution du couple est un moment de dĂ©clin des amitiĂ©s personnelles Bidart 1997 338, la disparition du couple se rĂ©vĂšle menaçante pour les amitiĂ©s de couples. Il apparaĂźt, d’une part, que certaines de ces amitiĂ©s reposaient en fait sur le conjoint, expert en sociabilitĂ©. D’autre part, et plus fondamentalement, la gestion de l’interaction sur des bases nouvelles est dĂ©licate gĂȘne des amis qui ne savent comment se comporter la personne veuve souhaite-t-elle une compagnie ou ne prĂ©fĂšre-t-elle pas rester seule ? Faut-il Ă©voquer avec elle le dĂ©funt ou n’en point parler ? ; gĂȘne aussi de la personne seule qui ne se sent pas Ă  sa place dans une relation perçue comme dissymĂ©trique, ne veut pas dĂ©ranger les couples » ou ne souhaite pas ĂȘtre confrontĂ©e Ă  l’image du bonheur conjugal d’autrui qui lui rappelle trop son propre bonheur disparu J’aime moins sortir parce que je suis seul. Les gens chez qui on va sont bien, ils sont ensemble. Il faut ĂȘtre sĂ©parĂ© pour savoir ce que c’est. Il y a des gens ensemble, alors
 », dĂ©clare M. Robert. Nouvelles amies et nouvelles conjointes 23Si les mĂ©canismes de repli sur soi que nous venons de dĂ©crire sont puissants, ils ne condamnent pas tous les veufs et veuves Ă  une faible sociabilitĂ©. Les situations apparaissent trĂšs diverses certains sortent peu de chez eux et ont une sociabilitĂ© rĂ©duite ; d’autres sont essentiellement tournĂ©s vers les relations familiales ; d’autres encore dĂ©veloppent des activitĂ©s extĂ©rieures qui sont l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes. Par ailleurs, les relations Ă©voluent au fil du temps Ă  une phase de repli peut succĂ©der une ouverture sur autrui. Lorsque de nouvelles relations se dĂ©veloppent, une diffĂ©rence se dessine entre les hommes et les femmes les veufs ont davantage tendance Ă  rechercher et Ă  trouver une nouvelle compagne ; symĂ©triquement, les amies jouent plus souvent un rĂŽle dans la nouvelle vie des veuves. 24Sur les 25 veufs de notre corpus, 6 ont une nouvelle compagne ; seules 2 veuves parmi les 25 rencontrĂ©es ont un nouveau compagnon. Au-delĂ  de cette diffĂ©rence quantitative – en soi peu significative sur un petit Ă©chantillon –, ce sont les discours que tiennent les uns et les autres sur l’éventualitĂ© d’une nouvelle vie conjugale qui apparaissent trĂšs diffĂ©renciĂ©s dans leur grande majoritĂ©, les hommes n’excluent pas cette Ă©ventualitĂ©, voire en souhaitent la rĂ©alisation ; la plupart des femmes Ă©cartent pareille hypothĂšse, la jugeant impensable », ne l’envisageant pas pour elles-mĂȘmes, sans pour autant condamner celles et ceux qui s’engageraient dans cette voie. Cette plus forte propension des hommes Ă  renouer avec une vie conjugale se trouve confirmĂ©e par d’autres enquĂȘtes dans une recherche rĂ©alisĂ©e Ă  GenĂšve, 6 veufs parmi les 31 rencontrĂ©s ont parlĂ© d’une compagne, alors mĂȘme que l’enquĂȘte portait sur des veufs vivant seuls dans leur appartement » et aucune des 32 veuves de l’échantillon n’a formĂ© un nouveau couple Sol 1992, 1996 ; dans une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e aux Pays-Bas auprĂšs de personnes ĂągĂ©es de 60 Ă  75 ans, veuves depuis plus de trois ans et moins de cinq ans, 38 % des hommes 12 sur 31 et 10 % des femmes 5 sur 50 ont indiquĂ© qu’ils avaient une nouvelle compagne ou un nouveau compagnon Stevens 1995 4. 25Comment rendre compte de cette diffĂ©rence d’attitude par rapport Ă  la recomposition conjugale, tant dans les faits que dans les discours des personnes veuves ? Il faut sans doute y voir, tout d’abord – mĂȘme si cela n’est pas dit au cours des entretiens –, une accommodation avec la rĂ©alitĂ© du marchĂ© matrimonial et les chances objectives de connaĂźtre une nouvelle vie conjugale Ă  ces Ăąges de la vie, les femmes sans conjoint sont beaucoup plus nombreuses que les hommes seuls ; par ailleurs, les hommes ont tendance, lorsqu’ils reforment un couple, Ă  le faire avec une femme plus jeune qu’eux 5. Il convient ensuite de souligner la croyance, qui semble assez rĂ©pandue puisqu’on la retrouve dans les discours tant masculins que fĂ©minins, en une plus grande inaptitude des hommes Ă  vivre seuls. On peut aussi Ă©voquer le caractĂšre plus central et exclusif de la relation conjugale pour les hommes, ceux-ci comptant essentiellement sur le soutien de leur Ă©pouse, alors que les femmes reçoivent des soutiens plus diversifiĂ©s et semblent donc moins dĂ©pendantes, de ce fait, de la relation conjugale Antonucci & Akiyama 1987. 26Cette nouvelle vie conjugale peut prendre des formes diverses certains se marient ; d’autres cohabitent sans ĂȘtre mariĂ©s ; d’autres encore conservent deux logements et adoptent une organisation conjugale intermittente » les conjoints ne vivent pas constamment ensemble et partagent leur temps entre des pĂ©riodes de vie commune et des pĂ©riodes de vie oĂč chacun occupe son propre logement ou alternĂ©e » les conjoints vivent alors continĂ»ment ensemble, mais alternativement chez l’un et chez l’autre Caradec 1996b. Cette nouvelle relation conjugale, plus souvent pensĂ©e dans le registre de l’amitiĂ© avec des variantes importantes entre la simple compagnie » ou le soutien mutuel » et la profonde affection » que dans le registre de l’amour Caradec 1997 permet de continuer son existence sans souffrir de la solitude et en lui donnant un nouveau sens. 27Cette recomposition conjugale ne signifie pas l’oubli de la prĂ©cĂ©dente union, comme en attestent les modes d’organisation adoptĂ©s. Tout d’abord, si l’attachement Ă  la maison est si important, c’est en particulier parce qu’elle est le lieu oĂč l’on a ses souvenirs. Il arrive d’ailleurs qu’une nouvelle relation achoppe sur la question de la maison. C’est ce dont tĂ©moigne M. Robert Ça m’intĂ©ressait assez bien [de retrouver une compagne] mais ça n’a jamais marchĂ© Ă  cause que je ne voulais pas quitter ici. J’ai connu quatre ou cinq veuves [
] qui Ă©taient veuves depuis quelques annĂ©es, cinq ou six ans, mais qui avaient une maison et moi, j’avais une maison. Il y a jamais eu d’entente. On avait deux maisons ! Rires. [
] Elles ne voulaient pas quitter, je ne voulais pas quitter. » Ensuite, parallĂšlement Ă  des motivations plus pragmatiques ne pas perdre la pension de rĂ©version, Ă©viter les problĂšmes avec les enfants, le refus du mariage peut se trouver justifiĂ© par la fidĂ©litĂ© au conjoint disparu. D’ailleurs, les anciens conjoints ne s’effacent pas au moment de la recomposition conjugale, mais apparaissent au contraire trĂšs prĂ©sents leurs portraits sont exposĂ©s et il est frĂ©quent que l’on Ă©voque, avec son nouveau compagnon, sa vie conjugale passĂ©e. De ce point de vue, la dissymĂ©trie dans la situation matrimoniale des conjoints l’un veuf, l’autre cĂ©libataire ou divorcĂ© ou dans leur maniĂšre de gĂ©rer le souvenir peut faire problĂšme. 28Si les veufs semblent aspirer Ă  une nouvelle vie conjugale, les veuves entretiennent plus frĂ©quemment des relations amicales avec d’autres femmes. C’est ce qui apparaĂźt dans notre corpus, mais aussi dans l’enquĂȘte de Stevens, dans laquelle 52 % des veuves entretiennent des relations rĂ©guliĂšres avec une amie alors que seulement 26 % des hommes font de mĂȘme avec un ami Stevens 1995. Ces rĂ©sultats ne sont guĂšre surprenants si on les rĂ©fĂšre, encore une fois, aux donnĂ©es dĂ©mographiques et au dĂ©sĂ©quilibre quantitatif entre hommes et femmes ĂągĂ©s, et encore plus entre hommes seuls et femmes seules. Cette proximitĂ© fĂ©minine se manifeste, tout d’abord, au moment du dĂ©cĂšs des amies ou des voisines, parfois veuves elles-mĂȘmes, cherchent Ă  soutenir celle qui vient de perdre son mari, lui rendent visite, l’invitent Ă  manger ou Ă  passer l’aprĂšs-midi. On observe aussi la formation de couples d’amies » qui se voient trĂšs rĂ©guliĂšrement, s’entraĂźnent mutuellement lors des sorties et font des voyages ensemble leurs relations n’apparaissent pas trĂšs diffĂ©rentes de celles de certains conjoints au mode intermittent de cohabitation lorsqu’ils n’ont pas de relations sexuelles et disent Ă©prouver de l’amitiĂ© » l’un pour l’autre. C’est ainsi que Mme Blanche, peu dĂ©sireuse de partir seule alors que son mĂ©decin lui a conseillĂ© de sortir de chez elle et de voyager, a contactĂ© une voisine qu’elle croisait en se rendant au cimetiĂšre. Depuis, elles sont devenues amies, partent en vacances ensemble, ce qui leur donne l’occasion de parler de leur ancienne vie conjugale. La possibilitĂ© de pouvoir se confier Ă  quelqu’un qui a vĂ©cu la mĂȘme Ă©preuve que soi et qui est donc Ă  mĂȘme de comprendre » est d’ailleurs trĂšs souvent soulignĂ©e On peut pas en parler parce que y faut y passer par lĂ  pour comprendre et c’est pour ça que j’ai plusieurs amies qui sont veuves, et y a qu’lĂ  que j’suis bien, qu’on en discute », explique Mme Louise. Le veuvage, la fin du lien conjugal ? 29Le dĂ©cĂšs ne fait pas disparaĂźtre le dĂ©funt de l’existence des vivants un Ă©change symbolique » s’institue entre les vivants et les morts DĂ©chaux 1997 35. De mĂȘme, la disparition du conjoint ne marque pas la fin de la vie conjugale nos entretiens donnent Ă  voir combien le disparu reste prĂ©sent pour le conjoint survivant Ă  travers la mĂ©moire conjugale ». Cette mĂ©moire, qui procĂšde par reconstruction du passĂ©, n’est pas figĂ©e elle se transforme, et c’est ainsi que s’établit, peu Ă  peu, un nouveau rapport avec le dĂ©funt. Les voies du souvenir 30La remĂ©moration emprunte des canaux divers c’est au travers de certaines situations, de supports matĂ©riels, de la parole ainsi que de rituels et de cĂ©rĂ©monies que transite et prend forme la mĂ©moire du disparu. 31Ce sont, tout d’abord, des situations ou des circonstances particuliĂšres qui, parce qu’elles rappellent un Ă©pisode ou un moment de la vie conjugale, sont propices au surgissement du souvenir. Ainsi, le conjoint Ă©tait tellement associĂ© aux habitudes quotidiennes que l’impression de sa prĂ©sence s’impose souvent sous la forme d’hallucinations visuelles ou auditives, cette impression perdurant quelquefois longtemps aprĂšs sa disparition Le soir, quand les lumiĂšres sont Ă©teintes, je le sens prĂšs de moi, dans le lit aussi. Ou quand je regarde la tĂ©lĂ©vision, j’ai l’impression qu’il passe sa main dans mes cheveux. Rien que d’en parler, j’ai des frissons », raconte Mme Françoise. Si c’est la mĂ©moire corporelle qui semble ici s’exprimer Connerton 1989 ; Kaufmann 1997, le corps revivant les sensations du passĂ© 6, dans d’autres situations, le souvenir du conjoint apparaĂźt davantage maĂźtrisĂ© il a alors une fonction de rĂ©flexivitĂ© » plutĂŽt que de reviviscence » Muxel 1996. Il arrive ainsi que le disparu se trouve sollicitĂ© en certaines circonstances et qu’un dialogue imaginaire s’instaure avec lui, dialogue qui prolonge les interactions qui ont eu lieu au cours de la vie conjugale et s’en nourrit A propos d’une situation plus ou moins ennuyeuse, on se dit, bon, il aurait dit ça, il aurait fait ça
 Est-ce qu’il aurait Ă©tĂ© d’accord avec ce que je vais faire ? » Mme Blandine. C’est aussi le souvenir de certaines conversations conjugales qui peut ĂȘtre mobilisĂ©, le survivant trouvant dans des paroles ou des conseils du disparu une aide dans les moments difficiles Je me rappelle avec quelle force et Ă©nergie ma femme avait relevĂ© ce drame [le dĂ©cĂšs d’un fils]. Et j’avoue qu’aujourd’hui j’essaie de prendre exemple sur elle », explique M. Joseph. 32La mĂ©moire se trouve aussi incarnĂ©e dans des supports matĂ©riels. Cette mĂ©moire par les choses » DĂ©chaux 1997 ch. 5 transite, tout d’abord, par certains objets de l’espace domestique. Ceux-ci sont divers puisqu’ils renvoient Ă  l’histoire personnelle de chacun, mais il est cependant des mĂ©diateurs privilĂ©giĂ©s du souvenir conjugal le fauteuil dans lequel s’installait le conjoint pour regarder la tĂ©lĂ©vision, son alliance, sa paire de lunettes, les souvenirs de vacances achetĂ©s en commun et, bien sĂ»r, les photos. Comme le laisse entrevoir cette Ă©numĂ©ration, ces objets sont de deux types les uns, objets animistes » Muxel 1996, sont dans une relation de mĂ©tonymie avec le disparu ; les autres symbolisent le lien conjugal. Il en va de mĂȘme pour les lieux de mĂ©moire certains Ă©voquent le conjoint le cimetiĂšre ; la piĂšce – cuisine, garage, bureau, sous-sol – qu’il occupait de maniĂšre privilĂ©giĂ©e dans la maison ; celle oĂč il a vĂ©cu, malade, les derniers mois de sa vie et d’autres rappellent l’union passĂ©e un restaurant oĂč le couple avait l’habitude d’aller ; un lieu de vacances oĂč il a Ă©tĂ© heureux. Tout en Ă©laborant ses propres supports de mĂ©moire, chacun se positionne par rapport aux plus courants d’entre eux beaucoup se rendent trĂšs rĂ©guliĂšrement, parfois quotidiennement, sur la tombe de leur conjoint, mais quelques-uns refusent ce rituel hypocrite » ; les photos du disparu peuvent se trouver exposĂ©es dans plusieurs piĂšces de la maison ou se faire plus discrĂštes seule une petite photo est alors visible, voire, dans quelques cas, ne pas ĂȘtre prĂ©sentes. Ces supports matĂ©riels de la mĂ©moire sont aussi plus ou moins nombreux tel vit entourĂ© d’objets chargĂ©s du souvenir de son conjoint, alors que tel autre n’en cite aucun. Comme l’avaient dĂ©jĂ  observĂ© Csikszentmihalyi et Rochberg-Halton dans leur enquĂȘte sur l’attachement aux objets, la propension Ă  investir les objets domestiques d’une dimension symbolique et Ă  s’y attacher parce qu’ils manifestent les liens avec les proches vivants ou disparus est, chez les personnes ĂągĂ©es, trĂšs variable Csikszentmihalyi & Rochberg-Halton 1981 102-105. Il est aussi des cas oĂč la mĂ©moire paraĂźt moins incarnĂ©e dans des objets et des lieux prĂ©cis, plus diffuse Ă  l’intĂ©rieur de la maison ou mĂȘme moins dĂ©pendante de supports matĂ©riels Vous savez, je n’ai pas besoin d’objets, d’endroits ou de photos pour penser Ă  elle. Elle est toujours prĂ©sente dans ma tĂȘte », dĂ©clare ainsi M. Henri. 33ParallĂšlement, la mĂ©moire s’élabore, se perpĂ©tue et se transmet Ă  travers la parole DĂ©chaux 1997. On Ă©voque le conjoint avec les enfants ou avec des amis, on parle des bons moments » passĂ©s ensemble, on le convoque dans la conversation en imaginant ce qu’il aurait pu faire ou dire, on raconte des anecdotes qui, en soulignant certains de ses traits de caractĂšre, construisent sa personnalitĂ© posthume. Cependant, parler du conjoint ne va pas toujours de soi certains prĂ©fĂšrent, face Ă  la mort, la stratĂ©gie du silence ; d’autres craignent d’importuner leur entourage par des Ă©vocations trop frĂ©quentes. C’est pourquoi un nouveau partenaire veuf conjointe ou amie est l’interlocuteur privilĂ©giĂ© pour parler du disparu, puisque les souvenirs sont alors Ă©changĂ©s entre personnes vivant la mĂȘme situation. Encore faut-il que les deux nouveaux conjoints soient Ă©galement d’accord pour Ă©voquer le passĂ© il y a, quelquefois, des difficultĂ©s et des insatisfactions lorsque l’un souhaite gĂ©rer le souvenir de son conjoint disparu par la parole et l’autre par le silence. 34Le souvenir prend, enfin, la forme de rituels commĂ©moratifs le jour des morts, bien sĂ»r DĂ©chaux 1997, ou encore des messes dites pour le dĂ©funt. Se mettent aussi en place des cĂ©rĂ©monies privĂ©es » du souvenir qui prennent sens par rapport Ă  l’histoire conjugale. Certaines de ces cĂ©rĂ©monies ont pour cadre l’espace domestique M. Franck fleurit la photo de sa femme de la mĂȘme façon qu’il lui apportait, de son vivant, des fleurs du jardin ; M. Jacques laisse branchĂ©s Les Feux de l’Amour, bien que ça ne m’intĂ©resse pas du tout, pour voir ce qu’elle aurait vu si elle avait encore Ă©tĂ© là
 A ce moment-lĂ , je pense Ă  elle ». D’autres cĂ©rĂ©monies privĂ©es prennent la forme d’un pĂšlerinage dans les lieux visitĂ©s ensemble J’y suis retournĂ© un peu concrĂštement dans les lieux
 avec vraiment l’intention de la retrouver
 de retrouver quelque chose d’elle, mais pas dans la morbiditĂ© », raconte M. AndrĂ©. Sans doute la relation conjugale, qui est la plus Ă©lective des relations familiales, se prĂȘte-t-elle particuliĂšrement bien Ă  cette privatisation et Ă  cette individualisation cĂ©rĂ©monielle. Certes, ces actes privĂ©s ne sont pas des rituels, en ce sens qu’ils ne sont pas porteurs d’une signification transcendante sur l’ordre du monde et sur le rapport entre les vivants et les morts DĂ©chaux et al. 1998 et ils ne sont pas non plus des commĂ©morations puisque, faute de dimension publique, ils ne permettent pas la socialisation du souvenir » DĂ©chaux 1998 ; Urbain 1998. Mais, parallĂšlement aux pratiques plus ritualisĂ©es la visite sur la tombe du conjoint, en particulier, ils participent Ă  l’instauration d’un nouveau rapport au mort. Trouver la bonne distance avec le mort ou comment dompter le souvenir 35Le souvenir peut apaiser Et ça c’est vrai que
 bon, quand tu n’as pas le moral, tu regardes ça [des petites aquarelles vitrifiĂ©es], t’es
 pour moi, c’est
 tu vois les endroits oĂč on a vĂ©cu ensemble, oĂč on a Ă©tĂ© heureux ensemble
 pour moi, c’est des bons endroits » Mme HĂ©lĂšne. Mais il peut aussi accabler Son fauteuil, je ne voulais plus le voir car je le voyais dedans » Mme JoĂ«lle ; Non, on n’en parle pas beaucoup, car la douleur est encore trop grande » Mme Françoise ; certains lieux de la maison paraissent dĂ©sormais inaccessibles. Aussi faut-il parvenir Ă  contrĂŽler le flux du souvenir pour ne pas ĂȘtre submergĂ© par l’émotion. Avec le dĂ©cĂšs du conjoint commence un long processus de mise Ă  bonne distance » du mort qui passe par un travail sur la mĂ©moire. Ce travail est double il consiste, tout d’abord, Ă  accentuer la composante active » de la mĂ©moire, qui vise Ă  reconstruire le passĂ© », Ă  le maĂźtriser en le distinguant du prĂ©sent », et Ă  endiguer sa composante affective, ouverte aux sĂ©ductions ou aux persĂ©cutions des rĂ©miniscences » DĂ©chaux 1998 206 ; il opĂšre, dans le mĂȘme temps, une sĂ©lection qui renvoie une partie du passĂ© dans l’oubli Muxel 1996. Ce travail n’est pas seulement mental c’est aussi Ă  travers la manipulation des supports matĂ©riels de la mĂ©moire qu’il va ĂȘtre possible de trouver cette bonne distance ». Le survivant doit, en particulier, dĂ©cider du devenir des affaires de son conjoint, de ses effets personnels, des objets lui ayant appartenu en propre ou auxquels son image reste attachĂ©e. Faut-il les conserver ou s’en dĂ©barrasser ? LĂ  sont les deux attitudes possibles, les deux rĂ©ponses Ă  une mĂȘme gĂȘne, celle que provoque le contact avec l’intimitĂ© du dĂ©funt » Gotman 1989 131. 36Quelques-uns conservent toutes les affaires de leur conjoint disparu sans parvenir Ă  s’en dĂ©tacher M. Jacques vi[t] encore avec cette idĂ©e de sa prĂ©sence » et dans cette pensĂ©e qu’un jour on va se retrouver » ; M. Robert a gardĂ© tous les habits de son Ă©pouse et, s’il dĂ©clare qu’il a mal Ă  [s]on cƓur de ça [d’avoir tout gardĂ©] », il pense que ça va durer tout le temps, pour moi, toujours ». A l’inverse, d’autres optent pour une stratĂ©gie radicale de mise Ă  distance » du mort. Soit de façon raisonnĂ©e, par refus de vivre dans le souvenir. Ainsi, Mme Blandine a donnĂ© toutes les affaires et les objets personnels de son mari Je me disais si je les laisse lĂ , chaque fois que je vais les voir, je vais penser Ă  lui. J’ai prĂ©fĂ©ré  tirer un trait carrĂ©ment
 Ça peut paraĂźtre dur, mais il n’y a rien Ă  faire, je suis comme ça [rires] », indique-t-elle. Et elle a prĂ©fĂ©rĂ© dĂ©mĂ©nager et changer l’ameublement car, explique-t-elle, je ne veux pas ĂȘtre triste. Je dis qu’aprĂšs tout on ne sait pas combien d’annĂ©es il nous reste Ă  vivre
 Moi, maintenant, mon but, c’est de profiter le plus possible de la vie ». Soit, dans quelques cas, parce que la douleur est insupportable M. Joseph a quittĂ© aussitĂŽt l’appartement qu’il louait avec son Ă©pouse pour la bannir de [s]a tĂȘte » il regrette, aujourd’hui, cette rĂ©action violente car il a le sentiment qu’elle ne l’a pas aidĂ© Ă  surmonter le deuil ; M. Victor, qui a vĂ©cu le dĂ©cĂšs de son Ă©pouse comme une trahison », raconte qu’il a cassĂ© les objets lui ayant appartenu ; certains prĂ©fĂšrent ne pas parler de leur conjoint disparu pour Ă©viter de remuer le couteau dans la plaie ». Le plus souvent, la rĂ©action n’est pas si radicale et, tout en se dĂ©barrassant de la plupart des effets personnels du mort, le survivant conserve un ou deux vĂȘtements, sans toujours pouvoir, d’ailleurs, justifier leur Ă©lection Moi j’ai gardĂ© un costume
 Je me demande pourquoi, parce que, Ă  chaque fois que je le vois dans l’armoire, je me dis que je ferais bien de le donner
 Mais non, il est lĂ , je le garde
 » Mme Elise. Quant aux affaires dont on a dĂ©cidĂ© de se dĂ©barrasser, il semble impossible de les jeter et elles sont donnĂ©es, en gĂ©nĂ©ral, Ă  quelqu’un de sĂ©rieux » qui va en prendre soin ou leur trouver une utilitĂ© c’est souvent un proche qui est choisi ou encore une association caritative. 37Certains objets concentrent les souvenirs les plus douloureux. Ils peuvent se trouver rejetĂ©s ainsi, certains appareils techniques comme la tĂ©lĂ©vision ou la chaĂźne hi-fi deviennent quelquefois inutilisables car ils se trouvent associĂ©s Ă  l’image du conjoint malade qui en faisait un usage intensif Ă  la fin de sa vie Caradec 2000. D’autres suscitent des rĂ©actions plus ambivalentes le survivant leur est attachĂ©, mais il souhaiterait en mĂȘme temps pouvoir s’en dĂ©barrasser. C’est, pour Mme ThĂ©rĂšse, le cas du fauteuil de son conjoint Je l’aime pas hein, ah la la ! J’le dĂ©teste mĂȘme. Moi, je trouve qu’il est affreux. Mais c’est le fauteuil oĂč il lisait son journal, oĂč il regardait la tĂ©lĂ©. J’ai mĂȘme eu envie de le jeter, hein, mais j’l’ai pas fait, j’y arrive pas
 » On peut aussi conserver certains objets tout en s’efforçant de les Ă©viter, en usant de stratĂ©gies pour les rendre inoffensifs Mme Fabienne, qui, sur les conseils de sa belle-fille, a jetĂ© tous les vĂȘtements de son mari, a gardĂ© son rasoir, son peigne, sa trousse quand il allait Ă  l’hĂŽpital », mais elle les a mis dans un coin pour ne pas les voir » ; quant aux photos, elle les a rangĂ©es dans un tiroir avec quelque chose au-dessus. Comme ça, quand j’ouvre le tiroir, je ne le vois pas. Parce qu’il Ă©tait triste, lĂ , il avait maigri, tout ça ». 38Cette impossibilitĂ© d’approcher certains objets n’est pas dĂ©finitive, cependant la recherche d’une bonne distance » avec le mort, la maĂźtrise de la part douloureuse du souvenir demandent du temps. Tel objet ayant appartenu au dĂ©funt et dont le survivant ne parvenait pas Ă  se dĂ©faire finit par ĂȘtre refroidi » Gotman 1989 et peut alors ĂȘtre cĂ©dĂ©. Telle piĂšce de la maison, longtemps demeurĂ©e interdite, redevient accessible. Et il devient possible de regarder les photos jusqu’alors dĂ©fendues. Cependant, mĂȘme aprĂšs plusieurs annĂ©es, il reste des choses qui rĂ©veillent la part affective de la mĂ©moire si les objets et les lieux associĂ©s Ă  la vie conjugale Ă©voquent pour Mme HĂ©lĂšne de bons moments » et l’aident dans les moments difficiles, elle reconnaĂźt qu’elle n’a pas encore eu le courage de [
] ressortir » les films vidĂ©o. Conclusion 39Si l’on se place dans une perspective constructiviste et interactionniste, le conjoint est l’ autre par excellence » des interactions quotidiennes, celui qui stabilise la vision du monde et la personnalitĂ© Berger & Kellner 1988 ; il joue un rĂŽle clĂ© dans la rĂ©vĂ©lation et la confirmation de soi Singly 1996, 2000 ; il est celui avec qui se tissent les routines conjugales Kaufmann 1992, 1994. On sait, par ailleurs, combien les relations pures » de la sphĂšre privĂ©e sont, dans les sociĂ©tĂ©s modernes, nĂ©cessaires Ă  la sĂ©curitĂ© ontologique Giddens 1991. Il n’est donc guĂšre Ă©tonnant que, au moment du dĂ©cĂšs du conjoint, l’identitĂ© de son partenaire vacille, que le monde lui paraisse s’effondrer, que l’existence ne lui semble plus avoir de sens. 40Le dĂ©fi du veuvage consiste alors Ă  rĂ©organiser progressivement son existence en lui trouvant une nouvelle signification. Ce dĂ©fi apparaĂźt particuliĂšrement difficile Ă  relever lorsque le dĂ©cĂšs du conjoint frappe, comme c’est majoritairement le cas, aprĂšs la retraite et le dĂ©part des enfants, alors qu’il n’est plus possible de trouver son salut dans l’investissement professionnel ou parental. Certains parviennent cependant, parfois grĂące Ă  la mĂ©diation d’un proche, Ă  trouver de nouveaux centres d’intĂ©rĂȘt, Ă  s’investir dans des activitĂ©s nouvelles et Ă  tisser des relations qui occupent une place importante dans leur vie. D’autres, parmi les plus ĂągĂ©s, se contentent de survivre, plongĂ©s dans leurs souvenirs et dans l’attente de la mort, s’installant dans un monde “entre-deux” » ClĂ©ment 1994. 41Si la rĂ©organisation de l’existence peut prendre des formes trĂšs diverses, le veuvage n’apparaĂźt pas, au-delĂ  du sentiment d’anĂ©antissement qui suit le dĂ©cĂšs, aussi dĂ©stabilisant pour l’identitĂ© qu’on pouvait s’y attendre il n’est qu’assez rarement le catalyseur d’un changement identitaire important. De ce point de vue, le veuvage ne constitue pas la figure inversĂ©e du mariage si celui-ci est une rupture nomique », en ce sens qu’il transforme la vision du monde et l’identitĂ© des conjoints Berger & Kellner 1988, on ne peut pas dire que le veuvage soit anomique, sinon dans les premiers temps du dĂ©cĂšs. Car, pour la plupart des veuves et des veufs rencontrĂ©s y compris pour celles et ceux qui ont formĂ© un nouveau couple, le conjoint dĂ©cĂ©dĂ© reste trĂšs prĂ©sent et continue Ă  jouer un rĂŽle central et structurant dans leur vie quelques-uns refusent certes de laisser trop de place aux souvenirs et entendent profiter des annĂ©es qu’il leur reste Ă  vivre, mais pour beaucoup le conjoint disparu ne cesse pas d’ĂȘtre l’ autre par excellence ». Il l’a Ă©tĂ© pendant tant d’annĂ©es qu’il a imprimĂ© sa marque, de maniĂšre dĂ©finitive, sur l’identitĂ© de son partenaire ; et la place que celui-ci lui accorde dans ses pensĂ©es quotidiennes est telle que le dĂ©funt continue, par-delĂ  la mort, Ă  jouer un rĂŽle de confirmation identitaire pour le survivant.

Gardercontact avec la famille de son ex peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un acte mesquin, une attaque directe Ă  son encontre. Personnellement, je vous le dĂ©conseille fortement si vous souhaitez vĂ©ritablement reconquĂ©rir l’amour perdu. Une rupture, c’est un choix d’exclure une personne de sa vie.
Ainsi, il n'est pas 
 Soyez prĂȘt/e et sachez 
 Donc exit les conflits parents/grands-parents. Il n’y a aucun doute que ces paroles de la part de votre frĂšre sont erronĂ©es et qu’il lui est interdit d’exĂ©cuter sa menace parce que c’est une rupture des liens de parentĂ© entre lui et 
 Le croyant doit prĂ©server les liens de parentĂ© avec les proches du cotĂ© du pĂšre et du cĂŽtĂ© de la mĂšre, c’est-Ă -dire dans l’ordre de prioritĂ© le pĂšre, la mĂšre, les frĂšres, les sƓurs, 
 RapportĂ© par Al-BukhĂąri 5986 et Muslim 2557 Selon Abu Hourayra , 
 Respecter les liens de parentĂ© signifie ĂȘtre bon envers eux, leur apporter le maximum de bien et les protĂ©ger du mal. Les choses ne s'arrangent pas Ă  l'Ăąge adulte. Cela aide donc la personne Ă  prendre conscience des dynamiques imperceptibles dont elle a pu hĂ©riter et qui freinent son dĂ©veloppement ainsi que son bonheur. Ces trois qualitĂ©s Ă©minentes faisaient partie des qualitĂ©s du Messager et de son comportement. 
 Louange Ă  Allah et que la paix et la bĂ©nĂ©diction soient sur Son ProphĂšte et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons Le maintien des liens de parentĂ© est d'une importance capitale en Islam. Allah ordonne de maintenir ses liens de parentĂ© et de ne pas les rompre. Pour sortir d’une relation toxique avec votre mĂšre, plusieurs voies possibles. La parentĂ© spirituelle. À la lumiĂšre d’une histoire vĂ©cue par AĂŻcha, la mĂšre des croyants qu’Allah l’agrĂ©e mais Ă©galement 
 Ils ne sont peut-ĂȘtre pas prĂ©parĂ©s Ă  y faire face – et alors, c’est vous qui perturbez les modĂšles familiaux. Cependant, au-delĂ  de ces approches, il n’est jamais de trop de prendre conscience, dans notre quotidien, de certains aspects qui peuvent aussi nous aider Ă  rompre avec cette lignĂ©e. VoilĂ  les nobles moeurs pronĂ©es par l'islam. » Coran, 17/23. Dans l’Islam, le pĂšre et la mĂšre sont Ă©gaux dans la responsabilitĂ© de leurs enfants, mais la mĂšre en Islam de nombreux mĂ©rites en raison de ses douleurs pendant la grossesse et l’accouchement. Notre noble ProphĂšte alayhi salat wa salam nous a demandĂ© d’ĂȘtre bons avec nos parents. La signification de maintenir les liens de parentĂ© » c’est 
 Certaines personnes avec des comportements problĂ©matiques choisissent de 
 Selon Abu 'isa al-Mughira ibn Shu'ba, le ProphĂšte de Dieu saw a dit Dieu le TrĂšs-Haut vous a interdit de rompre les liens avec vos mĂšres, de ne pas vous acquitter de vos obligations, 
 De mĂȘme, il est permis de ne pas visiter le proche parent qui est grand pĂ©cheur qui boit de l’alcool, qui dĂ©laisse la priĂšre; mais dans ce cas aprĂšs l’avoir informĂ© de la cause de la rupture 
 Elle noue une relation toxique avec sa fille, faite d'Ă©lans d'affection vite rĂ©primĂ©s. Il ne parle mĂȘme plus Ă  ma mĂšre depuis six mois. Louange Ă  Allah. L’Islam exhorte Ă  la consolidation des liens de sang, eu Ă©gard Ă  son impact sur l’établissement de la cohĂ©sion sociale ainsi que la pĂ©rennisation de la solidaritĂ© et de l’amour entre les musulmans. L’affermissement des liens familiaux est un devoir, conformĂ©ment aux propos d’Allah, le TrĂšs-Haut craignez de rompre les liens du sang. Analysons donc les raisons qui peuvent se cacher derriĂšre cette rupture. Allah aaza wa jal nous a ordonnĂ© de prĂ©server les liens de parentĂ©, et d’avoir un bon comportement avec nos proches. Sourate Muhammed, Cet acte fait partie des pĂ©chĂ©s majeurs. La signification de ce hadith est que celui qui rompt les liens familiaux n’entrera pas au paradis parmi les premiers. Conjugation Documents Dictionary Collaborative Dictionary Grammar Expressio Reverso Corporate. ïŽż Les Femmes,  Ô vous les 
 Allah le TrĂšs Haut a recommandĂ© la bienfaisance envers nos parents, Il a dit Adorez Allah et ne lui associez rien faites du bien Ă  vos pĂšres et mĂšres ». Allah ordonne de maintenir ses liens de parentĂ© et de ne pas les rompre. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Le ProphĂšte PSL a dit Celui qui respecte les liens de la parentĂ© n’est pas celui qui rend le bien par le bien, c’est celui qui continue Ă  respecter ses liens mĂȘme-si ses proches les 
 Je sais que le paradis se trouve au pied de nos mĂšres, et j'ai versĂ© beaucoup de larmes en Ă©coutant la chansons de Yusuf Islam sur les mĂšres, mais moi j'ai coupĂ© les ponts avec ma 
 Il est parfois compliquĂ© de faire comprendre Ă  son entourage que l’on ne parle plus Ă  sa mĂšre. Et que la mĂšre passe son temps au tĂ©lĂ©phone Ă  se faire passĂ© pour une victime en disant que son enfant l'agresse tout les jours qu'il doit etre enfermer en hopital psychiatrique. Donc cela m'a permis tout doucement de me dĂ©couvrir, m'ouvrir, etc. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Concernant le droit des Grands-Parents La loi est claire pour un enfant, voir ses grands-parents est un droit. Bien que, 
 Une dĂ©cision vĂ©cue comme un drame par la grand-mĂšre, qui se sent exclue. salam grave trĂ©s grave meme en islam de couper les lien de parenter D’aprĂšs Jubayr ibn Mut`im qu'Allah soit satisfait de lui, le ProphĂšte Salla-llah allahi wa salam a dit 
 Quant Ă  son intervention dans vos affaires relatives Ă  vos entrĂ©es et sorties et vos veillĂ©es nocturnes avec vos compagnons, les pĂšre et mĂšre doivent tous les deux surveiller 
 Seul celui qui persiste Ă  rompre les liens familiaux supporte le poids du pĂ©chĂ© et ses consĂ©quences Mercredi 8-4-2020 IslamWeb Question Je suis mariĂ©e et j’ai des frĂšres. Sa mĂšre aussi souffle le chaud et le froid. Certes, Allah vous observe parfaitement. Style de personnalitĂ©. puis Comment arriver Ă  s’éloigner de sa mĂšre ? Vous pouvez choisir d’offrir votre pardon. Le ProphĂšte dit quiconque veut avoir beaucoup de richesse et une longue vie doit consolider ses liens familiaux ». Parfois, rompre les liens avec une seule personne signifie que toute la famille peut ĂȘtre en colĂšre contre vous. Votre sƓur ne doit pas rompre ses liens avec vous et vous interdire sa maison, sans excuse reconnue par la Charia. Certes Allah vous observe parfaitement.» Coran, 4 1. Or, la rupture des liens de parentĂ© est une cause de malĂ©diction, c’est-Ă -dire du bannissement de la misĂ©ricorde d’Allah. al Qadi Iyad a 
 DĂšs 18 ans, j'ai gardĂ© un lien minimal avec un ma mĂšre une visite de quelques heures tous les deux ans pour noĂ«l, lien que je concevais avant tout comme une "convention sociale", obligatoire, notamment vis Ă  vis du reste de ma famille. 
 Translation Context Grammar Check Synonyms Conjugation. Ainsi, une mĂšre se positionnera en tant que rivale avec sa fille mais moins avec son fils. Les individus qui choisissent de rompre les liens familiaux en Islam se privent de la rĂ©tribution rĂ©servĂ©e, le jour du Jugement dernier et se privent en outre de la longĂ©vitĂ© et des 
 Le verset de 15 de la sourate Luqman donne deux lectures du lien de parentĂ© Ă  prĂ©server Tiens leur bonne compagnie ici-bas. RapportĂ© par Al-BukhĂąri 5986 et Muslim 2557 Selon Abu Hourayra , le ProphĂšte a dit Les actes des humains sont exposĂ©s Ă  Dieu chaque nuit du vendredi jeudi nuit et les actes de celui qui romps les liens de parentĂ© ne sont pas agréés » Nous vous conseillons de vous rĂ©concilier et si elle persiste Ă  
 En aucun cas il n’est permis de couper les liens avec ses proches. Register 
 Le maintien des liens de parentĂ© est d'une importance capitale en Islam. "Rompre avec sa mĂšre, c'est parfois se sauver soi-mĂȘme" C'est une dĂ©cision mĂ»rement rĂ©flĂ©chie mais qui reste un tabou bien ancrĂ© ne plus parler Ă  sa mĂšre suscite 
 Alors qu'elle souhaite commencer Ă  les responsabiliser, Sandra a annoncĂ© Ă  sa mĂšre qu'elle viendrait de moins en moins. Depuis deux ans, mon petit frĂšre ne me parle plus sans la moindre raison. Ma mĂšre, cet ĂȘtre humain ou pas comme les autres. Download for Windows . Ainsi, il n'est pas permis Ă  l'homme de rompre avec celui de ses proches avec lequel il est un devoir d'entretenir des liens familiaux, de maniĂšre Ă  ce que ce proche parent ressente la froideur, mĂȘme si ce dernier a cessĂ© de lui rendre visite. Le respect des liens du sang se fait en les saluant, en leur rendant visite, 
 Et le prophĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ 
 Les liens de parentĂ© sont tellement primordiaux qu’Allah nous demande de ne pas les rompre. Un homme qui venait se plaindre de ses parents auprĂšs de ProphĂšte Salla Allah alayhi wa Salam en disant "j'ai des proches parents envers qui je respecte les liens de parentĂ©s et qui 
 Etre bon et ne pas porter prĂ©judice Ă  ses Ă©pouses est obligatoire. A 
 Vous ne pouvez pas rompre juridiquement » les liens avec vos parents 
 ils sont et resteront vos parents biologiques, Ă  dĂ©faut de parents de coeur ». Mais la bienveillance et la compassion sont des caractĂ©ristiques dont nous devons faire preuve 
 Le ProphĂšte dit quiconque veut avoir beaucoup de richesse et une longue vie doit consolider ses liens familiaux ». Parmi ces qualit Ă© s, il y a donc entretenir les liens familiaux avec celui qui les a coupĂ©s, c'est-Ă -dire que le proche parent a un droit sur l'entretien du lien familial avec lui. Et suis le sentier de celui qui se 
 
 RĂ©ponse Rompre les liens de parentĂ© fait partie des pĂ©chĂ©s majeurs, une cause entraĂźnant la malĂ©diction d’Allah. N’oubliez pas que d’autres membres de la famille ont probablement Ă©galement contribuĂ© aux tactiques de la personne violente. Minimisez les contacts/coupez les liens. Ces liens de parentĂ© Silato Arahim » sont des liens 
 Mais le hic c'est que ma relation avec mĂšre n'a pas changĂ©. Nouvelle rĂ©forme du 5 mars 2007, le nouvel article 371-4 du c civil l’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants.». Il s’est disputĂ© avec ma mĂšre et ne nous parle plus Ă  moi et mes sƓurs. Celui qui rompt les liens de parentĂ©, Allah rompt les liens avec lui. Allah peut la sortir de ce qu'elle fait par ta cause alors ne la laisse pas s'Ă©garer plus encore. Log in. S04 – V36. Prouvez votre dĂ©termination en montrant que vous refuserez de parler Ă  quelqu’un qui continue de franchir vos limites. Le Messager d’Allah ï·ș a dit Allah a créé la crĂ©ation, et quand Il eu fini, le Rahim » lien de parentĂ© 
 Cet acte fait partie des pĂ©chĂ©s majeurs. Le ProphĂšte qu'Allah soit satisfait de lui a dit Allah l'Unique 
 3. Translations in context of "rompre avec sa famille" in French-English from Reverso Context Il dit avoir changĂ© son nom pour rompre avec sa famille, mais ce n'est pas vrai. la misĂ©ricorde ne descend pas sur un peuple dans lequel se trouve une personne qui a rompu les liens de parentĂ©, c'est la raison pour laquelle il est obligatoire de se conseiller mutuellement la 
 " Allah le TrĂšs Haut vous a interdit de rompre les liens avec vos mĂšres, de ne pas vous acquitter de vos obligations, de demander ce qui ne vous est pas dĂ» et d'enterrer vos filles 
 Et parfois se ne sont pas les enfants qui rompent avec leurs parents,mais les parents avec leurs enfants le pĂšre va se remarier et donne plus signe de vie ! A 27 ans, j'ai dĂ©cidĂ© de couper dĂ©finitivement contact. Il ne vous est pas permis, cher auteur de la question, de vous mettre d'accord avec votre pĂšre quand il rompt avec sa soeur. Il existe 3 types de parentĂ© qui rendent le mariage illĂ©gal A- La parentĂ© du sang Un homme ne peut pas se marier avec ses proches parents suivants mĂšre, grand-mĂšre, fille, 
 Nul ne doit hĂ©siterĂ  stagmatiser celui qui rompt ses liens avec sa mĂšre ou sa soeur. L’Islam a mis en garde contre l’ingratitude envers les parents, la dĂ©sobĂ©issance Ă  leurs ordres et la violation de leurs droits. Allah, exaltĂ© soit-Il, dit sens des versets Si vous 
 L'essentiel est que tu ne rompes pas les liens, que tu lui sois un rappel bĂ©nĂ©fique. Rompre avec l’essence patriarcale du legs Ă©motionnel qu’apporte aux femmes leur lien maternel, parfois, c’est le prix que ces derniĂšres doivent payer pour rĂ©ussir Ă  ĂȘtre elles 
 Allah, exaltĂ© soit-Il, dit sens des versets ‱ ceux qui unissent ce qu'Allah a commandĂ© d'unir [...] » Coran 13/21 DĂ©sormais, nous savons que les droits de la belle-mĂšre en islam n’existent pas. Parmi ces qualitĂ©s, il y a donc entretenir les liens familiaux avec celui qui les a 
 Oui ça existe 
 Est-il permis de rester en mauvais terme indĂ©finiment avec une personne? Et le prophĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a sĂ©vĂšrement menacĂ© celui qui rompt ses liens de parentĂ© et a dit “Celui qui rompt les 
 Tu as le droit de voler de tes propres ailes et rĂ©gler les contacts avec ta mĂšre au juste niveau. À lire aussi 13 Signes indiquant qu’un parent est toxique et qu’il fait du mal Ă  son enfant sans mĂȘme le rĂ©aliser. Les enseignements de ce hadith sont valables Ă  plus forte raison concernant les membres de sa famille au sujet desquels il est obligatoire de prĂ©server les liens avec eux et 
 Vu que je vis plus chez elle, j'ai moins de 
 Par ailleurs, il est possible de se marier avec deux filles de ses oncles mĂȘme si elles se causent du tort 
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Ilrompt avec sa famille Lors d’une dispute entre les membres de la famille mon frùre a dit qu’il n’entrerait dans notre maison tant que notre mùre ne.. Il rompt avec sa famille Dimanche 28-1-2018 | IslamWeb Question : Lors d’une dispute entre les membres de la famille, mon frùre a dit qu’il n’entrerait dans notre maison tant que notre mùre ne reviendra pas à la vie. Il a dit

Se convertir Ă  l’islam lorsque l’on est nĂ© non-musulman est l’un des plus grands bienfaits que notre CrĂ©ateur nous ait octroyĂ© dans ce bas-monde et comme promesse de rĂ©ussite dans l’au-delĂ  in sha Allah. Les convertis, au mĂȘme titre que le reste des musulmans, seront Ă©prouvĂ©s dans cette vie d’ici-bas afin de tester leur patience et leur sincĂ©ritĂ© envers Allah. Et l’une des grandes Ă©preuves du converti est certainement le maintien des liens de parentĂ© et le bon comportement envers les parents non-musulmans. Chaque musulman sait ĂŽ combien la place des parents musulmans en islam est important mais qu’en est-il des parents non-musulmans? Dans une explication trĂšs dĂ©taillĂ©e du sujet, le cheikh Abder RazzĂąq Al AbbĂąd Al Badr qu’Allah le prĂ©serve et lui fasse misĂ©ricorde a Ă©claircit un certain nombre de points quant aux attitudes et comportements que l’enfant musulman doit observer avec ses parents non-musulmans. Voici la traduction de quelques extraits de cette belle explication ma cha Allah. Comportement envers les parents non-musulmans rĂ©ponse du cheikh Abder RazzĂąq Al AbbĂąd Al Badr qu’Allah le prĂ©serve et lui fasse misĂ©ricorde Le sujet de la bienfaisance envers les parents est un sujet qui concerne et qui a pour but un ordre important. Et cela, Allah l’ExaltĂ© l’a rendu Ă©vident Ă  de nombreux endroits du Noble Coran, liant ainsi le droit des parents Ă  Son propre droit, Gloire Ă  Lui. Comme Sa parole BĂ©ni soit-Il Et ton Seigneur t’a ordonnĂ© de n’adorer que Lui et d’ĂȘtre bienfaisant envers tes parents » Le voyage nocturne, 23 Et Il dit Adorez Allah et ne Lui associez rien, et soyez bienfaisants envers vos parents » Les femmes, 36 Puis Il dit Sois donc reconnaissant envers Moi et envers tes parents » Luqman, 14 Tout ceci montre de maniĂšre Ă©vidente que le droit des parents est quelque chose de trĂšs important et qu’il nous est obligatoire d’ĂȘtre bienfaisants envers eux. De mĂȘme, Il nous avertit fortement sur le fait de ne pas les nĂ©gliger ou de leur faire du mal. Aborder le sujet de la bienfaisance envers les parents peut ĂȘtre traitĂ© de façon trĂšs large et ce Ă  plusieurs niveaux mais nous appuyant sur le souhait des frĂšres, nous le traiterons spĂ©cifiquement sous l’angle suivant la bienfaisance envers les parents lorsque ceux-ci ne sont pas dans l’Islam et qu’ils donnent des associĂ©s Ă  Allah » ou bien Comment aborder le sujet de l’Islam avec des parents non-musulmans ». Allah a clarifiĂ© dans le Noble Coran le comportement que doit avoir le fils musulman avec ses parents non-musulmans, et ceci dans la sourate Les AraignĂ©es oĂč Allah l’ExaltĂ© dit Nous avons enjoint Ă  l’homme de bien traiter ses pĂšre et mĂšre, et si ceux-ci te forcent Ă  M’associer, ce dont tu n’as aucun savoir, alors ne leur obĂ©is pas ». Vers Moi est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez. quant Ă  ceux qui croient et font de bonnes oeuvres, Nous les ferons certainement entrer parmi les gens de bien. » Les AraignĂ©es, 8-9 
 Allah dit Et s’ils t’encouragent Ă  prendre un associateur avec Moi, 
, ne leur obĂ©is donc pas » C’est-Ă -dire lorsqu’ils t’appellent Ă  l’associationnisme et Ă  la mĂ©crĂ©ance Ă  Allah ExaltĂ© soit-Il ne leur obĂ©is pas », c’est-Ă -dire ne rĂ©pond pas Ă  l’appel de l’associationnisme que tes parents te font. Il a dit ne leur obĂ©is pas », Il n’a pas dit Aie un mauvais comportement avec eux », c’est-Ă -dire qu’il convient au fils d’ĂȘtre bienfaisant envers ses parents dans son comportement avec eux, mais qu’il ne leur obĂ©it pas dans leur appel Ă  l’associationnisme et Ă  la mĂ©crĂ©ance Ă  Allah Gloire Ă  Lui. Toutefois, s’ils lui demandent d’ĂȘtre bon ou bien de les aider ou d’autres choses similaires, alors il se doit de leur obĂ©ir. Ceci vient Ă©galement de maniĂšre claire dans l’autre verset de la sourate Luqman oĂč Allah l’ExaltĂ© dit Et si tous deux te forcent Ă  M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obĂ©is pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi, ensuite, est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez » Luqman, 15 Ainsi, Il ordonne la bonne compagnie envers les parents dans ce monde d’ici-bas de la meilleure des maniĂšres c’est-Ă -dire en rĂ©ponse Ă  toute la bienfaisance qu’ils ont eu envers toi lorsqu’ils t’ont Ă©levĂ©, toute l’affection et la tendresse que ta mĂšre t’a donnĂ©es et toutes les dĂ©penses et sacrifices que ton pĂšre Ă  assumer. N’oublie pas cela, et veille Ă  te comporter avec eux de la meilleure des maniĂšres et de leur tenir compagnie dans le bien, mais s’ils t’appellent Ă  associer Ă  Allah, ne leur obĂ©is pas. 
 Ensuite, celui qui aura patientĂ© sur l’unicitĂ© tawhid et la foi, qui ne se sera pas fait influencer par ses parents qui l’appelaient Ă  autre qu’Allah, qui leur tenait bonne compagnie dans le bien dans ce bas-monde, il lui sera octroyĂ© le jour de la RĂ©surrection de larges biens et une issue favorable. Ainsi, Allah l’ExaltĂ© a dit dans le verset suivant Ceux qui croient et qui font de bonnes oeuvres, Nous les ferons certes entrer avec les pieux » 
 Le fils doit rĂ©unir deux choses en ce qui concerne ses parents l’invocation et l’appel Ă  l’Islam. L’invocation, c’est-Ă -dire, invoquer Allah pour qu’Il les guide, et l’appel Ă  l’Islam, c’est-Ă -dire appeler ses parents Ă  l’Islam avec la douceur et la bonne parole, Ă  l’instar de ce que fit Abou Houraira qu’Allah soit satisfait de lui avec sa mĂšre. Cette histoire est dans l’authentique de Muslim et elle est d’une grande importance. A lire aussi La conversion Ă  l’Islam de la mĂšre d’Abou Houreira et ses enseignements 
 Il est possible que le bon comportement envers les parents, les bonnes maniĂšres et les belles intentions Ă  leur Ă©gard, ainsi que la douceur dans la façon de se comporter et de leur tenir compagnie dans le bien et la bienfaisance fassent partie des causes qui les amĂšneront Ă  l’Islam. Certains jeunes sont dans l’erreur lorsqu’ils se convertissent et qu’ils s’éloignent de leurs parents, qu’ils coupent les liens de parentĂ©, qu’ils ne leur rendent pas visite ou qu’ils ne se montrent pas bienfaisants envers eux. Il est Ă©vident que ceci est une erreur, et qu’il convient de tenir compagnie Ă  ses parents dans le bien et de s’efforcer de garder le bon comportement envers les parents non-musulmans. Mais il convient Ă©galement de ne pas leur obĂ©ir s’ils t’appellent Ă  l’associationnisme et Ă  la mĂ©crĂ©ance d’Allah ExaltĂ© soit-Il. Ces deux choses ne sont pas en contradiction tenir compagnie Ă  ses parents dans le bien ne contredit pas le fait de ne pas leur obĂ©ir dans ce qu’ils appellent Ă  autre qu’Allah. Fin de traduction Nous, musulmans dont les parents ne sont pas encore entrĂ©s dans l’Islam et qui ne comprennent pas nos choix si diffĂ©rents de notre mode de vie d’avant notre conversion, nous nous devons de patienter dans le bien et le bon comportement envers les parents non-musulmans. La guidĂ©e n’appartient qu’à Allah et Il est le seul Ă  pouvoir les guider. Toutefois, une parole douce, un geste tendre, un service rendu avec sincĂ©ritĂ© et plaisir sont autant de causes qui peuvent les amener Ă  l’Islam. Soyons constants dans le bon comportement envers les parents non-musulmans et invoquons Allah de les guider et de leur montrer le Droit Chemin. Lire Ă©galement Les droits des enfants sur leurs parents AlorsĂ  la belle-fille de faire des changements dans sa relation avec belle-maman sans y laisser des plumes (sachant qu'il faut tenir compte d'un paramĂštre : le mari). Et Ă  ce dernier de savoir 1 mars 2006 3 01 /03 /mars /2006 1708 Le maintien des relations avec les proches parents Allah sobhanaho a dit Traduction relative et approchĂ©e "Craignez Allah au nom du Quel vous vous implorez les uns les autres et maintenez les relations avec les proches parents".[sourat An-Niça' /3-36] Certes, l'Islam incite Ă  bien maintenir les relations avec les proches parents afin de raffermir les relations de parentĂ© et d'Ă©tendre la bonne entente et l'affection entre les musulmans. Un jour, un compagnon a interrogĂ© le Messager de Allah P. S. soient sur lui en disant "Ô Messager de Allah, indique-moi une Ɠuvre telle que, si je la fais, j'entrerai au paradis". Le Messager de Allah P. S. soient sur lui a rĂ©pondu "Donne Ă  manger, maintiens les relations avec les proches parents, accomplis la priĂšre de nuit pendant que les gens dorment, tu entreras au paradis en paix". Les proches parents sont les proches de la personne qu'ils soient du cĂŽtĂ© de son pĂšre ou de sa mĂšre et quiconque rompt avec l'un d'eux mĂ©rite le chĂątiment sĂ©vĂšre de Allah. Allah sobhanaho a dit Traduction relative et approchĂ©e "Vous rĂ©ussirez si vous arrĂȘtez de semer la destruction sur terre et de rompre vos liens de parentĂ© ; car ceux-lĂ  sont ceux que Allah a maudits, alors Il les a rendus sourds et aveugles". [sourat Mouhammad / 22-23] Le Messager de Allah P. S. soient sur lui a dit "N'entrera pas au paradis celui qui rompt les liens de parentĂ©". [RapportĂ© par Al-Boukhariyy] La signification de ce hadith est que celui qui rompt les liens familiaux n'entrera pas au paradis parmi les premiers. La signification de "maintenir les liens de parentĂ©" c'est rendre visite aux proches que l'on peut visiter, Ă©crire Ă  ceux qu'on ne peut visiter et aider celui d'entre eux qui est dans le besoin. Il n'est donc pas permis au musulman de rompre les liens avec les proches parents. Mon frĂšre, ma sƓur, sachez que visiter vos proches qui ne vous rendent pas visite n'est pas un rabaissement ni une humiliation. Au contraire c'est une bonne qualitĂ© et une Ɠuvre d'obĂ©issance envers Allah sobhanaho. A ce propos, le ProphĂšte P. S. soient sur lui a dit "Celui qui maintient vraiment les liens de parentĂ©, ce n'est pas celui qui rend la pareille mais c'est celui qui les entretient avec ceux qui ont rompu avec lui". [RapportĂ© par Al-Boukhariyy] Le respect et la sollicitude dus aux parents sont soulignĂ©s dans les enseignements de l'Islam et couine partie importante de l'expression de la foi d'un Musulman. Allah sobhanaho a dit Traduction relative et approchĂ©e "Dieu a dĂ©cidĂ© de n'adorer que Lui, de tenir une belle conduite envers vos pĂšre et mĂšre, soit que l'un d'eux ait atteint la vieillesse ou qu'ils soient parvenus tous deux et qu'ils restent avec vous. Garde-toi de leur marquer du mĂ©pris, de leur faire des reproches. Parle-leur avec respect. Sois humble avec eux et plein de tendresse, et adresse cette priĂšre Ă  Dieu Seigneur, aie pitiĂ© d'eux, ils M'ont Ă©levĂ© dans mon enfance". 17, 23-24. Le ProphĂšte P. S. soient sur lui a dit “Celui qui aimerait qu'Allah lui prĂȘte longue vie et lui accorde de plus grandes richesses doit ĂȘtre bienveillant envers ses parents et en bonne relation avec ses proches” Ceci est une invitation explicite de notre ProphĂšte P. S. soient sur lui Ă  la sollicitude des proches afin de consolider les rapports avec eux. Elle reflĂšte un prĂ©sage de grĂące et de bienfaits pour ceux qui s'y engagent. D'aprĂšs ce Hadith, la gĂ©nĂ©rositĂ© envers les proches est Ă©quivalente Ă  celle due aux parents en raison de l'importance des relations entre les membres d'une mĂȘme famille.” la sollicitude envers les proches Maintenir les relations avec les proches en enquĂ©rant de leurs nouvelles, de leur situation, procĂ©der Ă  des visites rĂ©guliĂšres. Il importe aussi d'Ă©viter de rester longtemps coupĂ© d'eux car les absences prolongĂ©es engendrent une froideur dans les coeurs qui sera difficile Ă  rĂ©parer par la suite. On pourrait aussi leur venir en aide matĂ©riellement et moralement en cas de besoin, sans blesser leur amour propre ou leur susceptibilitĂ©, mais plutĂŽt en les mĂ©nageant avec dĂ©licatesse.” Le Saint Coran abonde de recommandations dans ce sens. Allah sobhanaho a dit Traduction relative et approchĂ©e “Oui, Dieu commande la justice, et la bienfaisance, et que l'on donne aux dĂ©tenteurs de la parentĂ©â€ Annahl9 Il dit aussi Traduction relative et approchĂ©e “Et donne son droit au dĂ©tenteur de parentĂ©â€ Al Israa 26 Et si le proche est dans une bonne situation, n'ayant nullement besoin d'assistance, il suffit de lui rendre visite et de demander de ses nouvelles de temps en temps. Ceci est un devoir. Dans certains cas, un appel tĂ©lĂ©phonique suffit pour s'enquĂ©rir et se rassurer de ses nouvelles. Ainsi perdurent les relations et l'amitiĂ© entre les membres d'une mĂȘme famille, qu'ils soient prĂšs ou loin de nous.” Comment le ProphĂšte veillait sur ses proches Le ProphĂšte P. S. soient sur lui tĂ©moignait de la bienveillance Ă  sa famille et Ă  ses proches. Avec compassion, Il partageait aussi bien leurs moments de joie que de tristesse. Il s'empressait aussi pour consoler et assister ceux qui en avaient besoin. Parmi ses dĂ©clarations dans ce sens “Celui qui croit en Dieu et au Jugement Dernier, doit maintenir les relations avec ses proches”. MalgrĂ© sa sympathie et son affabilitĂ© envers ses proches, le ProphĂšte tenait Ă  les mettre en garde contre l'abus des liens qui les rapprochaient de lui et qui ne sauraient leur attribuer de privilĂšge par rapport Ă  d'autres. Seuls leurs actes seront pris en compte par Dieu lors du Jugement Dernier, conformĂ©ment Ă  la parole divine Le ProphĂšte soient sur lui aimait beaucoup son oncle paternel Al-Abbas qui lui prĂȘtait assistance dans les moments difficiles. Souvent, il disait Ă  son propos “Al Abbas est comme mon pĂšre ; celui qui fait tord Ă  Al-Abbas, me fait tord Ă  moi.” Il aimait aussi son oncle paternel Hamza et sa tante Safia. A la mort de son oncle, martyre de la bataille d'Ouhoud, il en Ă©prouva un profond chagrin. Par ailleurs, les trois chefs de guerre ZaĂŻd Ben Harita, Jaafar Ben Abi Talib cousin paternel du ProphĂšte et Abdallah Ben Rouaha ont trouvĂ© la mort en l'an 8 de l'HĂ©gire lors de la bataille de Mou'ta dont ils assuraient le commandement. InformĂ© de la mort de ces martyrs, le ProphĂšte soient sur lui s'est rapidement rendu Ă  leurs domiciles pour exprimer son soutien Ă  leurs familles. A la maison de son cousin Jaafar, il fit venir les enfants de ce dernier. Une fois auprĂšs de lui, il les entoura des bras en les embrassant, alors que les larmes coulaient de ses yeux. Il prĂ©senta ensuite ses condolĂ©ances Ă  leur mĂšre Asmaa bent Amiss, puis s'en alla. Il dit alors Ă  ses compagnons “N'oubliez pas la famille de Jaafar, et prĂ©parez leur de quoi manger. Ils sont trĂšs prĂ©occupĂ©s par la mort de leur chef de famille” A partir de ce moment, l'offre de repas Ă  la famille du dĂ©funt est devenu une tradition. Asmaa Bent Amiss devait rappeler au ProphĂšte q soient sur lui le sort de ses enfants devenus orphelins et ayant besoin d'aide. Le ProphĂšte soient sur lui lui rĂ©pondit “Tu t'inquiĂštes pour leur sort alors que je suis leur tuteur et protecteur dans ce monde et au delĂ  ?” Published by nadia - dans COMPORTEMENT Nombreuxsont les parents qui nĂ©gligent ce droit et rĂ©coltent les fruits de leur nĂ©gligence puisque les enfants finissent par les maltraiter et rompre leurs liens avec eux. A ce propos, Ibn al-Qayyim (Puisse Allah lui accorder Sa misĂ©ricorde ) a dit: Celui qui nĂ©glige l’éducation de son enfant et le laisse Ă  lui-mĂȘme, lui rend le plus
rompreles liens de parenté est tres grave ,je parle meme pas quand il s'agit de rompre les liens de parenté avec la mere ou le pere lis l'article ci dessous: Allah Taùla dit: " ..Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement". [Sourate 4-1] Abu Horaira (Radia Allah
Romprela monotonie, la mode actif globale instantanée, facile d'attirer l'attention . Mode était mince robe licou Beau et pratique de porter une robe, la conception T-shirt, le haut du corps avec une gamme d'esprit de mode casual, jupe lettre de motif de broderie, ainsi que la conception V-cou chic, bien que le casual style confortable globale
Lesjours de la semaine ont des influences sur ce que l’on va faire. Et le jour le plus favorable pour exĂ©cuter le rituel amour est vendredi rĂ©gi par VĂ©nus. C’est une journĂ©e consacrĂ©e aux sentiments et Ă  la beautĂ©; le jour pour trouver l’amour, faire un retour affectif, envoĂ»ter, rĂ©soudre des problĂšmes sexuels, pour renforcer les liens d’amour ou favoriser la formation de la BIENTÔT RĂȘver de son ex belle-fille signifie que le travail est important, mais votre vie personnelle est plus. Prendre soin de son corps, c’est prendre soin de son esprit, et inversement. Tout a une solution si vous restez calme. C’est le moment idĂ©al pour rencontrer de nouvelles personnes et renouer avec de vieilles amitiĂ©s. 14aX.
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